Boite à outils pour faire face à l'hyperconnexion des jeunes
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Ajouts au Chapitre 3 : Installer des règles
Père de cinq enfants, Dany Boon s'efforce de les sensibiliser à la valeur des choses : "J'essaye de leur montrer qu'il n'y a pas de possessions matérielles qui sont importantes. Pour cela, j'organise environ une fois par mois une journée de l'ennui où ils n'ont rien. Pas de tablettes, rien qui se branche ... C'est une bonne chose pour développer l'imagination ! ".
Source : www.purepeople.com, octobre 2016
Dany Bonn déclare s'être beaucoup ennuyé lorsqu'il était enfant et être devenu créatif probablement grâce à cela. Il trouve que les enfants sont trop passifs devant les écrans, alors, avec eux, il passe de temps en temps une journée où tout se qui se branche et tout ce qui est connecté est interdit. Les enfants n'ont pas le choix. Ils dessinent, ils écrivent ...
Source : interview de Dany Boon dans l'émission Stupéfiant ! , France 2, le 08.01.2018
Ajouts au Chapitre 5 : Alerter sur les principaux dangers
Les jeunes sous-estiment souvent la puissance de traitement dont disposent désormais les plus grands opérateurs du Web qui, comme par hasard, investissent massivement dans l'Intelligence Artificielle (I.A.) et le développement de l'auto-apprentissage des algorithmes (Learning machine). Aujourd'hui, les chercheurs démontrent qu'un programme auto-apprenant (qui n'a pas de compétence spécifique) est capable de prédire les actions à accomplir pour effectuer une recette de cuisine après qu'on lui ait fait analyser des films de préparations culinaires .
La prédiction des actions est l'un des enjeux de l'I.A. et des systèmes auto-apprenants. Hier encore du domaine de la science-fiction, il faut savoir que la police britannique prépare une I.A. susceptible de prédire les crimes violents. En 2019, à partir d'une liste de 1 400 critères, le NDAS (National Data Analytics Solution) établira des cotes de risques aux individus à partir d'une combinaison de technologies de captation de données.
Source : www.cnetfrance.fr, le 29.11.2018
Les jeunes méconnaissent souvent la nature de leur e-réputation.
A l'initiative de la MAIF , un outil en ligne a été développé avec l'Agence RéputationSquad afin de sensibiliser les jeunes à l'usage des réseaux sociaux . Un test en ligne est proposé afin de susciter la prise de conscience de l'impact des publications et des posts sur les réseaux. L'outil permet d’obtenir rapidement un score comparable à d'autres utilisateurs grâce à des statistiques qui donnent à voir l'usage de l'utilisateur. Le site développe également des fiches pédagogiques destinées aux enfants et aux jeunes.
Source : www.mesdatasetmoi.fr
Nos jeunes mésestiment l'insécurité des données sur les réseaux sociaux. L'année 2018 aura été riche d'exemples démontrant la fragilité de la sécurité sur Facebook. Pour preuve, cette dernière " faille de sécurité" qui vient de conduire à ce que les photos privées issues des profils de 7 millions de personnes soient transmises à 1 500 applications tierces. Bien entendu sans l'autorisation des personnes concernées.
Une information qui démontre, s'il en était besoin, les innombrables passerelles entre le réseau social et des applications tierces ...
Et, le géant du Net reste fidèle à sa ligne de communication adolescente : " Nous sommes désolés que cela se soit produit ".
Source : www.nicematin.com, le 16.12.18
Le New York Times révèle que pendant des années , réseau social a donné un accès aux données personnelles de ses utilisateurs à certaines des plus grandes entreprises technologiques du monde. Facebook aurait communiqué à quelques 150 entreprises des données privées telles que messagerie privée, nom des amis ou certaines publications.
Selon le quotidien, Facebook aurait autorisé le moteur de recherche Bing (de Microsoft) à voir les noms des amis de ses utilisateurs sans leur accord. Netflix et Spotifly auraient pu lire des messages privés. Amazon aurait pu obtenir les noms des contacts. Yahoo aurait pu visionner des données publiées sur des pages Facebook.
De tels accords passés avec les partenaires en 2010 seraient restés actifs jusqu'à fin 2017, voire début 2018.
Source : www.huffingtonpost.fr, le 19.12.18
On sait que dans la tranche d'âge des parents de jeunes enfants, un français sur deux joue aux jeux vidéo. Et une majorité semble penser que c'est un loisir à partager en famille et offre la possibilité de partager des moments avec les enfants.
Les parents actuels ont grandi avec les consoles. Ils sont a priori moins désemparés que les générations précédentes par l'activité numérique des enfants. La difficulté semble surtout résider dans la méconnaissance de l'activité réelle des enfants et des jeunes sur les écrans. Une solution simple consiste à échanger. A s'initier avec les enfants ou les jeunes aux jeux qui les intéresse. Une façon simple de découvrir un univers très varié et de pouvoir aussi y détecter les dérives dangereuses.
Pour que les jeux vidéo ne deviennent pas un facteur d'isolement, les parents pourraient se faire initier et partager l'univers de leurs enfants. Question de priorités.
Source : www.lci.fr, le 21.02.19
"Divorce-Online" , le blog britannique permettant d'effectuer en ligne les démarches de divorce à l'amiable, relève une augmentation sensible des séparations dues à l'usage excessif des réseaux sociaux, paris en ligne et jeux vidéo.
Fin 2018, le jeu Fornite (plusieurs dizaines de millions de joueurs mensuels) semblait le plus souvent cité.
De quoi faire réfléchir sur l'exemplarité des adultes vis à vis des enfants et des jeunes.
Source : www.lci.fr, le 17.09.18
A paraître début 2025 :
Le décodeur
des relations
personnelles